pour tout savoir sur le sillon de Talbert, cliquez ici
Cette année, j'ai voulu faire découvrir cette curiosité de la nature à mes petit fils sachant qu'il faut compter environ une bonne heure pour atteindre l'extrémité du sillon.
Quelle ne fut pas ma déception : je pensait leur faire découvrir le charme d'une promenade sur un mince cordon littoral ( d'une largeur moyenne de 100 m
et d'une hauteur comprise entre 6 et 9 m NGF, cerné par la mer. Or les grandes marées du début du mois de mars 2018 ont entraîné l'ouverture d'une brèche et
cette brèche empêche la traversée à marée haute.
Le charme est rompu. Dans moins de 10 ans le silon en tant que tel n'existera plus ....
Le château de la Roche-Jagu est une maison-forte qui fut construite au XVe siècle et restaurée en 1968. Il est situé sur le territoire de la commune française de Ploëzal
dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Sa situation au sommet de la rive gauche du Trieux qui est abrupte, permet d'avoir un point de vue sur les alentours et notamment sur le fleuve qu'il était autrefois
chargé de surveiller.
La chapelle Notre-Dame de Port-Blanc est une chapelle à demi-enterrée, datant du XVIe siècle. Elle est bâtie sur les fondations d’une tour de guet
du XIIIe siècle sur la commune de Penvénan dans les Côtes-d'Armor.
Simple tour de guet au 13ème siècle, ce n’est qu’à la fin du 15ème siècle que son rôle religieux prime sur le rôle défensif, et un nouveau chœur
est ensuite construit, au 16ème siècle. La chapelle est classée Monument Historique depuis 1936.
Trois maquettes sont suspendues à la voute:
Ces maquettes sont des "ex-voto", tradition bretonne, qui ont été réalisées par des marins des environs pendant leurs voyages au long cours ou
lors des saisons de pêche. Elles ont été conçues à partir de pièces de bois évidées.
* un trois-mâts carré de la fin du XIXe siècle, aux œuvres vives de couleur bleue, orné d'une figure de proue et portant à la poupe le nom de « ND de Port-Blanc ».
Le navire est sous grand pavois.
* un second trois-mâts carré (ou franc), à la coque blanche et marron, dédié à saint Yves, dont le nom et le port d'attache (Port-Blanc) figurent à la proue.
La datation de la maquette est estimée à la fin du XIXe - début du XXe siècle.
* une goélette sans nom à la coque bleue au-dessus de la flottaison et marron en dessous complète l'ensemble de ces ex-voto ; elle date aussi du début du XXe siècle.
A l’intérieur, observez l’autel de pierre surmonté d’un retable du 18ème siècle, où s’appuie un groupe célèbre « Saint Yves
entre le Riche et le Pauvre », chef d’œuvre de l’Art Populaire Breton du 16ème siècle.
Decouvrez aussi les statues polychromes de la nef et du choeur que j'ai identifiés sur différentes photos.
Le chancel du 17ème siècle, séparant la nef du chœur attirera votre attention. Tout comme la chaire à prêcher polychrome (1634) et la partie basse du rétable du maitre autel, avec les statuettes de St Yves et de sept apôtres entourant le Sauveur.
La cloche trônait sur un beffroi en chêne depuis 85 ans, à l’extérieur de la chapelle
et les enfants ne manquaient pas de la faire sonner à la sauvette. Mais,Datant de 1885, atteinte par la corrosion, elle devra être refondue.
Démontée, démontée jeudi 10 août 202 la cloche a été placée dans la chapelle, au pied de l’autel de Saint-Yves.
En plein cœur de Nantes, lucho vous fait découvrir cet ensemble patrimonial remarquable autour d'un palais néo-médiéval et d'un manoir du 15e siècle.
Un peu d'histoire :
Entre 1857 et 1862, Thomas Dobrée devient propriétaire de l’ensemble de l’îlot où se situe le manoir de la Touche et la chapelle Saint-Gabriel
dans les quartiers ouest de Nantes. Le site n’est pas choisi au hasard, il était à quelques minutes du domicile du collectionneur situé sur
la place Graslin, et l’intérêt historique du manoir médiéval doit aussi avoir son importance.
À la mort de sa femme, le collectionneur réalise qu’il ne pourra pas vivre dans son manoir car il est loin d’être terminé.
Cependant l’édifice sera la demeure-écrin de ses collections qu’il souhaite ne pas disperser. C’est pour cela qu’il lègue sa propriété et
ses collections au département.
L’ensemble devient un musée qui ouvre pour la première fois au public le 8 janvier 1899, soit trois ans après la mort de Thomas Dobrée.
Les collections de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Inférieure sont alors réunies à celles de Thomas Dobrée.
Le musée est fermé depuis le 3 janvier 2011, des travaux de restructuration et d'agrandissement sont nécessaires
Le 4 juillet 2017, un projet de restauration est retenu par le conseil départemental présenté par une équipe pluridisciplinaire
constituée des architectes Jacques Pajot et Marc Iseppi (du cabinet parisien Atelier Novembre), le paysagiste Pierre Sarrien et
la scénographe Adeline Rispal (Studio Adeline Rispal).
Il prévoit de conserver les trois bâtiments existant qui auront chacun leur fonction :
* le bâtiment Voltaire, abritant le musée d'archéologie, sera mis en valeur afin de recevoir le hall d'accueil principal du public, ainsi qu'une boutique,
des salles pédagogiques et un restaurant.
* le palais Dobrée sera dédié aux collections permanentes.
* le manoir de la Touche abritera les expositions temporaires. Une extension moderne, métallique et vitrée, lui sera accolée au pignon ouest afin d'y
installer un ascenseur et des escaliers, permettant ainsi de conserver intacte l'intérieur du bâtiment.
À l'extérieur, l'accès à l'ensemble muséal se fera par l'intermédiaire d'un parvis minéral donnant sur la rue Voltaire créé devant le bâtiment d’accueil.
Une rampe inclinée en partira pour mener les visiteurs vers un deuxième espace, le « jardin du musée » situé au centre de la parcelle.
Un troisième espace vert situé au nord du palais Dobrée et donnant sur la rue Montesquieu, fera office de square du quartier en
proposant des espaces détente et des jeux.
Les travaux se déroulent entre 2021 et avril 2024, le musée Dobrée a terminé sa métamorphose et le nouveau musée réouvre le 18 mai 2024
lors de la Nuit européenne des musées après 13 ans de fermeture..
Créé par l’Atelier Blam, concepteur designer nantais qui a également fabriqué la vasque de la flamme olympique à nouveau présente dans le ciel de Paris
durant tout l’été dans les Jardins des Tuileries, Zeus a illuminé la Seine et Paris et ébloui 1 milliard de spectateurs et téléspectateurs
lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.
Pour clôturer cette tournée exceptionnelle en beauté, Zeus sera présenté dans une formule unique et extraordinaire qui illustre la spécificité de Nantes.
Visible sur le Cours Cambronne en continu du 19 au 28 septembre 2025, Zeus sera présenté sur le trimaran sur lequel il a fendu les eaux de la Seine.
Il sera en mouvement pendant 1 minute toutes les 3 minutes sur des créneaux horaires définis.
La saison d’été 2025 du Voyage à Nantes, sous le signe de « L’Étrangeté », a été conçue par Jean Blaise et les équipes projets.
Jean, qui en est le fondateur, nous livre, comme un message, sa lecture de la ville, inséparablede son histoire et de sa contemporanéité.
De fait, la ville orchestre une cacophonie hétérogène d’éléments qui emmène le flâneur, pour peu qu’il y prête attention, sur des chemins inattendus.
Le carnaval en est l’emblème, le moment où toutes les hiérarchies et les codes ont l’étrange pouvoir de s’inverser sous les masques. Ainsi, les oeuvres d’art,
qu’elles s’exhibent sur les places ou se glissent dans les recoins les plus reculés, ont cette année tôt fait d’orchestrer ces rencontres improbables qui sont
à la source de l’étrangeté, inquiétante ou non, ces moments où l’on n’est plus très certain de ce que l’on voit et de son sens : est-ce un perroquet ou un homme,
une femme ou un navire, une armée ou une farce en marche, un monument ou un tableau vivant ? L’hybridation, le déplacement, le conte sont autant de moyens
qu’utilisent les artistes pour nous faire saisir le vrai mystère de la ville.
cet "événement " majeur de l'été fait l'objet d'une page spéciale que vous pouvez atteindre en cliquant ici
Pour sa 7ᵉ édition, les OFF du Voyage à Nantes vous invitent à une déambulation artistique aussi étrange que captivante:
...Un été étrange vous attend…
Porté par l’association Plein Centre, des commerçants du centre-ville proposent un parcours riche de 21 projets artistiques dans les rues,
les vitrines et les commerces du centre-ville du 28 juin au 31 août 2025.
Cette année, l’étrangeté s’infiltre partout : des personnages fantastiques s’installent sur les façades, des objets prennent vie, des messages
apparaissent là où on ne les attend pas. Rien n’est tout à fait normal, tout invite à s’arrêter, observer, sourire.
Laissez-vous guider par votre curiosité avec cette promenade sensible et décalée dont chaque installation est pensée en lien avec le quotidien,
l’ambiance du commerce, ou carrément l’histoire de la rue.
Avec le OFF du VAN, des surprises peuvent vous tomber dessus à tout instant : Un serpent-vache planqué sur une façade, des yeux qui t’observent
depuis un banc, ou encore une sardinerie sens dessus dessous…
N'ayant decouvert cet événement que tardivement, Je n'ai pas fait le parcours du OFF, j'ai juste pris< quelques clichés pris "par hasard.
En Europe, le 20e siècle a vu émerger l’utopie d’un monde où la stabilité, la paix et la coopération entre les peuples
finiraient par faire tomber les frontières. Mais le désir de libre circulation des hommes ne s’est pas concrétisé.
Les crises migratoires, la pandémie de Covid-19, les conflits en Ukraine, au Proche-Orient, au Soudan, au Congo et ailleurs
ont replacé brutalement la question des frontières sous les feux de l’actualité.
Aujourd’hui, la notion de frontière prend des formes multiples et complexes. Aux frontières visibles, terrestres ou maritimes,
s’ajoutent les frontières invisibles, souvent plus insidieuses : culturelles, sociales, économiques. Celles qui séparent les
riches des pauvres, les hommes des femmes, ou encore celles qui fragmentent les quartiers d’une même ville.
Ces murs, lignes, démarcations, barrières divisent mais aussi relient les peuples, façonnent nos vies, parfois à notre insu,
conditionnent nos déplacements.
Et puis, il est un territoire, la culture, qui ignore les frontières, qui tisse des liens entre les différences, qui ouvre
des chemins de dialogue et de partage.
L’édition 2025 de Décryptages propose d’interroger les différentes facettes des frontières en croisant les regards.
Au programme de ces cinq semaines : des expositions, conférences, films, ateliers d’écriture à Cosmopolis et dans les lieux partenaires.
L’idée de “Où tu p(l)aces ta frontière ?” est née il y a quelques mois en écoutant la chanson de Tiken Jah Fakoly Plus rien ne m’étonne.
Je suis moi-même une migrante, une migrante européenne et j’ai traversé des frontières sans même m’en apercevoir. Je les ai aussi traversées
avec un ami sénégalais sans papier et j’ai ressenti toute leur lourdeur et puissance.
Cela m’a poussée à me poser deux questions.
La première : comment représenter plastiquement cette ligne que l’on ne voit parfois même pas ?
La seconde, plus intime : où se trouve ma propre frontière ?
0ù tu p(l)aces ta frontière ? ne prétend pas être une réponse, mais une invitation à réfléchir à ses ici et ailleurs, et à
ce qu’on peut ou ne peut pas franchir.
En février 2017, trois photojournalistes – Guillermo Arias (basé à Tijuana), Jim Watson (basé à Washington) et Yuri Cortez (basé à Mexico)
– ont parcouru chacun leur versant de la frontière américano-mexicaine, sur plus de 3 000 kilomètres, du Pacifique au golfe du Mexique.
Leur objectif : documenter cette ligne de séparation, parfois visible, parfois invisible, à travers ses formes, ses usages, ses effets.
L’exposition a depuis été enrichie par une sélection d’images récentes réalisées entre 2023 et 2025, témoignant des développements
contemporains : franchissements à Eagle Pass, campements à Jacumba, surveillance accrue, détentions, tensions politiques.
Border line, ligne de frontière en anglais, et aussi référence à l’expression populaire qui désigne une personne qui joue avec les limites.
C’est ce que font les dessinateurs de presse, funambules des règles et des tabous.
L’exposition rassemble plus de 80 dessins de 26 dessinateurs et dessinatrices sur les frontières invisibles, frontières sociales surtout,
qui sont tout autour de nous, qui sont en nous. Celles qui séparent les riches et les pauvres, les hommes et les femmes, les parisiens et
les provinciaux, les valides et les invalides…
Comment faire comprendre la complexité et la diversité des dynamiques autour des frontières dans le monde ?
Au printemps 2025, Cosmopolis a mis au défi des étudiants de l’ECV (École de création visuelle) de Nantes d’apporter une réponse
graphique à cette question. Ils se sont emparés de données brutes et de chiffres clés publiés par l’ONU, l’UNHCR ou d’autres
organismes officiels. Ils les ont mis en forme, transformés en visuels porteurs de sens, transposés en représentations graphiques
synthétiques, pour aboutir à une série d’affiches.
Dans ce travail de data visualisation, les étudiants ont dû questionner la forme et le sens de leur production, en veillant particulièrement
à rendre lisibles les chiffres et données sans trahir la réalité.
À travers une sélection d’images satellites, l’exposition explore les multiples visages des frontières, de l’île de Lampedusa au détroit d’Ormuz,
en passant par les deux Corées, la cuvette du Lac Tchad ou encore l’agglomération Narva/Ivangorod. Ces vues saisissantes, prises depuis
l’orbite terrestre, dévoilent la richesse et la complexité des territoires qui marquent les limites et les interactions entre les cultures,
les nations et les espaces.
Les textes, rédigés sous la responsabilité scientifique du géographe et diplomate Michel Foucher, invitent à réfléchir à la nature des
frontières dans un monde de plus en plus interconnecté et plongent dans une réflexion visuelle et intellectuelle sur le partage
des espaces et les rapports de pouvoir.br />
On dit qu’elles ont la peau douce réunit un ensemble de sculptures, nées de gestes multiples ; mouler, coudre, souder, envelopper.
Elles associent matières dures et molles, brutes, vestimentaires ou domestiques. À travers ces rencontres, elles interrogent les
porosités entre œuvre, objet et corps, et prennent place dans une recherche autour de la “chose” – ni tout à fait objet usuel,
ni tout à fait sculpture, ni tout à fait être.
Parées de tissus soyeux, ornées de perles, d’aiguilles, de fentes ou de poignées, ces formes attisent le regard tactile. Inspirées
d’objets familiers, elles évoquent d’étranges fonctions, troublant leur statut. À leur contact visuel, surgissent des gestes imaginaires :
glisser les mains dans les trous, tourner les perles, s’entourer de bras moelleux, se lover au creux du satin… Entre attraction
instinctive et mise à distance, elles activent une pulsion de toucher, nourrie par leur potentiel performatif. Le titre de l’exposition
fait écho à cette projection tactile qu’on aimerait vérifier de nos propres mains.
Certaines d’entre elles prennent des allures anthropomorphes, aux bras ballants, aux corps tendus ou charnus, aux formes organiques.
Derrière la douceur apparente des sculptures se cache peut-être une autre nature plus grinçante et ambigüe, en témoignent les aiguilles
cachées dans les tissus et les formes évocatrices d'un corps sensuel. Bien qu’abstraites, les sculptures semblent traversées d’une présence
– comme si quelque chose les habitait. Elles attendent peut-être qu’on vienne les activer, les manipuler, leur parler. Il y a là une forme
d’animisme discret, presque silencieux, qui relie la matière à l’intime, le geste à l’imaginaire.
Mais ici, aucune main ne peut s’y risquer : les sculptures sont contenues derrière les parois de verre des Vitrines. Ce contexte frontal,
distant, imposé, crée une tension. La vitre transforme les œuvres en objets de désir : on voudrait les toucher, mais on ne peut que les contempler.
Cette frustration fait pleinement partie de l’expérience.
Ce dispositif particulier a conduit Louise PERRUSSEL à penser un accrochage adapté, qui joue avec les contraintes des Vitrines : les œuvres s’y déploient autour
d’une ligne courbe, comme une scène figée, une micro-fable en suspens, une constellation de présences. Présentées frontalement, elles rejouent
et redéploient les enjeux sensoriels, ambigus et poétiques qui traversent son travail.
L’exposition cherche à comprendre l’artiste et la genèse de son œuvre non pas au travers d’une biographie comme souvent, mais par le développement
de thématiques chères à cet immense artiste qu’est Hokusai : la relation à la nature, la question de l’eau et de la vague, sa confrontation au paysage
et notamment au mont Fuji, le sujet de prédilection de l’artiste tout au long de sa vie, mais aussi le thème traditionnel des beautés et des acteurs de
kabuki de l’époque d’Edo. Les séjours de Hokusai à Obuse sont aussi un thème de l’exposition en relation avec la collaboration entre les deux musées.
Si l’art de Hokusai nous est surtout connu par ses travaux sur gravure au sein du courant de l’ukiyo-e (« images du monde flottant »), l’exposition
s’attache également à présenter un nombre significatif d’œuvres originales, dessins et peintures, dont certaines sont présentées pour
la première fois en Occident.
Commentaires de lucho:
C’est l’exposition phénomène de l’été. Les différents guides et magazines la citent en référence, il ne faut pas la louper.
elle ne désemplit pas.
Les billets ont été pris d’assaut. et la file d’attente pour ceux qui n’ont pas réservé est impressionnante,
avant même l’heure d’ouverture au château.
Afin de prendre en compte de trop nombreuses frustrations, pour qu'un maximum de monde puisse en profiter avant la fermeture le 7 septembre,
le musée a prolongé ses horaires :
du 1er au 6 septembre : ouverture jusqu’à 22h et,
le dimanche 7 septembre ouverture jusqu’à 19h (avec entrée gratuite et sans réservation ce jour-là).
Une premiere estimation sur la fréquentation, au soir de la fermeture indique que le nombre de visiteurs s'élève à plus de 140 000.
Beaucoup se demandent si elle sera prolongée
C’est impossible : pour des raisons de conservation des œuvres, et parce que le prêt
du musée Hokusai-kan d’Obuse est déjà exceptionnel (habituellement de 4 semaines).
M. Bertrand Guillet, directeur du château des Ducs de Bretagne et commissaire de l’exposition. explique cette exception par le fait que
« Nantes entretient de longue date des relations privilégiées avec le Japon. Aujourd’hui, nous avons l’énorme privilège d’exposer Hokusai
grâce au partenariat étroit noué avec le musée Hokusai-kan d’Obuse. La majeure parties des œuvres présentées ne sont d’ailleurs jamais sorties du Japon. »
Dunking Island, installation immersive vidéo et sonore, a été tournée aux abords de l’île de Gorée (Sénégal).
Le point de vue du film, et de la caméra qui plonge peu à peu, est celui de l’océan qui, à mesure que son niveau monte sous
l’effet du réchauffement climatique, efface inexorablement cette « île mémoire » de la traite atlantique.
explorez l’histoire del’art optique jusqu’à l’art numérique, des années1960 à nos jours.
Peintures, dessins générés
par ordinateur, sculptures, vidéos et installations numériques montrent comment artistes et informaticiens se sont emparés
des outils informatiques pour expérimenter et stimuler leur créativité.
Electric op est une exposition coorganiséepar le Buffalo AKG Art Museum et le Musée d’arts de Nantes.
Inspiré de la nouvelle « Ce qu’il faut de terre à l’homme » publiée en 1886 par Léon Tolstoï dans laquelle un moujik, humble paysan russe,
court à sa propre perte par son insatiable appétit de terres, Gloria Friedmann transpose dans notre siècle ce conte sur la cupidité et
la vanité des désirs humains, aujourd’hui Combien de terres faut-il à l’homme ?
N’avons-nous pas longtemps pensé la nature comme un ensemble distinct de nous, sur lequel nous pourrions agir, dont nous pourrions nous
servir sans limites ?
Les œuvres de Gloria Friedmann ont de formes diverses – sculptures, dessins, peintures, installations, sonnent comme des alertes.
À l’instar de son œuvre Cobaye, humain de terre et d’acier, affublé d’une tête si volumineuse qu’il ne peut plus se déplacer,
ces œuvres tendent un miroir aux visiteurs et les invitent à reconsidérer leur mode de vie et leur attitude face à la nature.
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur Nantes (MUR = Modulable, Urbain et Réactif), est mis en oeuvre par le collectif
Plus de Couleurs à la demande de la ville de Nantes.
A travers ce projet, Plus de Couleurs souhaite proposer de l’art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en
lumière la diversité de l’art urbain actuel.
Pour cette 4e saison, la direction artistique, pilotée par l’équipe de Plus de Couleurs, reste la même. Mélange de style et de technique,
artistes confirmés ou émergents, valorisation des différents styles picturaux présents dans l’art urbain et enchaînement permettant une
forte cassure visuelle. C’est cette recette inchangée qui permet au projet et aux artistes de gagner en visibilité et d'être toujours
au plus près du public.
*les saisons #1 et #2 ont grues été illustrées par « #1 : ROUGE", #2 : SELAH", "#3 :SHANE ", "#4 : BIMS ","#5 : ZEKLO", "#6 : LesGens".
*La 3e saison du projet Le Mur Nantes a été marquée par la présence d’artistes venus de toute part pour proposer des oeuvres uniques et percutantes :
"#7 : ALFE"(Marseille), "#8 Matthieu Pommier" (Bordeaux),"#10 : Soem"(Nantes), "#11 : Iota" (Bruxelles).
*La 4ème saison a débuté par le mur de N.o.Madski également connu sous le nom de Nomad qui a signé l'oeuvre ephémère #12, BOUDA lui
a succédé pour signer #13.
La réalisation de la troisième fresque de la cette saison (#14), a été confiée à "OBISK ".
L'oeuvre #15 (4ème de cette 4èmesaison, est le fruit du travail de BULEA
Liviu Bulea est un artiste roumain né en 1989. Il a étudié à l'Université des arts et du design de Cluj, où il a mené, pour sa licence et
sa maîtrise, une recherche artistique sur le corps malade, en se concentrant sur les souvenirs des espaces et des objets des services
d'oncologie des hôpitaux.
Son domaine de recherche s'étend de la mémoire urbaine à son implication dans la communauté queer. Il est collectionneur et recueille des
histoires, des souvenirs des lieux et des personnes qui l'entourent. Il peut être considéré comme "un artiste d'installation à pratique sociale".
Liviu Bulea récupère des fragments de matériaux apparemment inutiles provenant de contextes précis : un mur de l'hôpital où il a été traité
pour un cancer, le trottoir de la ville où il a grandi et des morceaux de béton d'un centre commercial construit dans sa communauté.
Il a notamment exposé ses œuvres au Urban Nation Museum de Berlin, à l'Institut culturel roumain de Berlin, à l'Institut culturel français de Cluj,
au Musée national d'art de Cluj, au Musée d'art contemporain de Bucarest, au Mumok de Vienne, à Parallel Vienna, à la Biennale de Bucarest, etc.
Il a également été accueilli en tant qu'artiste résident par Kultur Kontakt, Vienne, Styria Art in Residency, Graz, Urban Nation, Berlin, etc.
Le point de départ de cette nouvelle fresque est un selfie pris lors d’une soirée à Londres. Si la photographie d’origine a figé de manière précise
cet instant, la mémoire de l’artiste n’en conserve qu’un vague souvenir. Pour traduire ce flou, Bulea utilise le noir et blanc et fait disparaître
certains détails comme les yeux. Il crée alors une image intemporelle et nostalgique car ce plongeon dans le passé a ravivé d’autres souvenirs.
D’associations d’idées en associations d’idées une nouvelle image se crée.
Ainsi autour des personnages principaux évoluent plusieurs fragments.
À gauche de la composition, l’artiste représente les buildings de Hong- Kong et les toits de Séoul, vus à travers les fenêtres d’un wagon.
Ce paysage urbain nocturne est observé par deux silhouettes noires, peut-être deux graffeurs qui contemplent leur terrain de jeu.
Au centre, les flashs blancs et bleutés des soirées dans les clubs nantais illuminent les deux amis et guident le regard du spectateur vers une
gare sous la neige. Ce lieu incontournable pour les voyageurs est aussi associé à l’art urbain. Par touche, l’artiste vient alors rappeler
sa pratique du graffiti. Comme un dernier clin d’œil, il peint l’accessoire indispensable des road trips : un sac rempli de bombes aérosols.
Avec cette œuvre, Bulea nous emmène à la fois dans ses souvenirs mais aussi dans son univers artistique. Grâce à la couleur et à la fenêtre
du wagon visible en haut , il unit ce pêle-mêle pour former une seule image hors du temps. Pour appuyer cette idée de moment indéfini,
il ajoute une série de chiffres et de lettres rouge en bas à gauche qui contrairement aux photographies numériques n’indiquent
aucune date précise.