pour tout savoir sur le sillon de Talbert, cliquez ici
Cette année, j'ai voulu faire découvrir cette curiosité de la nature à mes petit fils sachant qu'il faut compter environ une bonne heure pour atteindre l'extrémité du sillon.
Quelle ne fut pas ma déception : je pensait leur faire découvrir le charme d'une promenade sur un mince cordon littoral ( d'une largeur moyenne de 100 m
et d'une hauteur comprise entre 6 et 9 m NGF, cerné par la mer. Or les grandes marées du début du mois de mars 2018 ont entraîné l'ouverture d'une brèche et
cette brèche empêche la traversée à marée haute.
Le charme est rompu. Dans moins de 10 ans le silon en tant que tel n'existera plus ....
Le château de la Roche-Jagu est une maison-forte qui fut construite au XVe siècle et restaurée en 1968. Il est situé sur le territoire de la commune française de Ploëzal
dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Sa situation au sommet de la rive gauche du Trieux qui est abrupte, permet d'avoir un point de vue sur les alentours et notamment sur le fleuve qu'il était autrefois
chargé de surveiller.
La chapelle Notre-Dame de Port-Blanc est une chapelle à demi-enterrée, datant du XVIe siècle. Elle est bâtie sur les fondations d’une tour de guet
du XIIIe siècle sur la commune de Penvénan dans les Côtes-d'Armor.
Simple tour de guet au 13ème siècle, ce n’est qu’à la fin du 15ème siècle que son rôle religieux prime sur le rôle défensif, et un nouveau chœur
est ensuite construit, au 16ème siècle. La chapelle est classée Monument Historique depuis 1936.
Trois maquettes sont suspendues à la voute:
Ces maquettes sont des "ex-voto", tradition bretonne, qui ont été réalisées par des marins des environs pendant leurs voyages au long cours ou
lors des saisons de pêche. Elles ont été conçues à partir de pièces de bois évidées.
* un trois-mâts carré de la fin du XIXe siècle, aux œuvres vives de couleur bleue, orné d'une figure de proue et portant à la poupe le nom de « ND de Port-Blanc ».
Le navire est sous grand pavois.
* un second trois-mâts carré (ou franc), à la coque blanche et marron, dédié à saint Yves, dont le nom et le port d'attache (Port-Blanc) figurent à la proue.
La datation de la maquette est estimée à la fin du XIXe - début du XXe siècle.
* une goélette sans nom à la coque bleue au-dessus de la flottaison et marron en dessous complète l'ensemble de ces ex-voto ; elle date aussi du début du XXe siècle.
A l’intérieur, observez l’autel de pierre surmonté d’un retable du 18ème siècle, où s’appuie un groupe célèbre « Saint Yves
entre le Riche et le Pauvre », chef d’œuvre de l’Art Populaire Breton du 16ème siècle.
Decouvrez aussi les statues polychromes de la nef et du choeur que j'ai identifiés sur différentes photos.
Le chancel du 17ème siècle, séparant la nef du chœur attirera votre attention. Tout comme la chaire à prêcher polychrome (1634) et la partie basse du rétable du maitre autel, avec les statuettes de St Yves et de sept apôtres entourant le Sauveur.
La cloche trônait sur un beffroi en chêne depuis 85 ans, à l’extérieur de la chapelle
et les enfants ne manquaient pas de la faire sonner à la sauvette. Mais,Datant de 1885, atteinte par la corrosion, elle devra être refondue.
Démontée, démontée jeudi 10 août 202 la cloche a été placée dans la chapelle, au pied de l’autel de Saint-Yves.
La saison d’été 2025 du Voyage à Nantes, sous le signe de « L’Étrangeté », a été conçue par Jean Blaise et les équipes projets.
Jean, qui en est le fondateur, nous livre, comme un message, sa lecture de la ville, inséparablede son histoire et de sa contemporanéité.
De fait, la ville orchestre une cacophonie hétérogène d’éléments qui emmène le flâneur, pour peu qu’il y prête attention, sur des chemins inattendus.
Le carnaval en est l’emblème, le moment où toutes les hiérarchies et les codes ont l’étrange pouvoir de s’inverser sous les masques. Ainsi, les oeuvres d’art,
qu’elles s’exhibent sur les places ou se glissent dans les recoins les plus reculés, ont cette année tôt fait d’orchestrer ces rencontres improbables qui sont
à la source de l’étrangeté, inquiétante ou non, ces moments où l’on n’est plus très certain de ce que l’on voit et de son sens : est-ce un perroquet ou un homme,
une femme ou un navire, une armée ou une farce en marche, un monument ou un tableau vivant ? L’hybridation, le déplacement, le conte sont autant de moyens
qu’utilisent les artistes pour nous faire saisir le vrai mystère de la ville.
cet "événement " majeur de l'été fait l'objet d'une page spéciale que vous pouvez atteindre en cliquant ici
Il semble que Docteur Paper ait de nouvelles envies de créer de nouvelles décorations... les facades de la Pharmacie de Paris et des galeries Lafayette sont elles de lui ?
Dunking Island, installation immersive vidéo et sonore, a été tournée aux abords de l’île de Gorée (Sénégal).
Le point de vue du film, et de la caméra qui plonge peu à peu, est celui de l’océan qui, à mesure que son niveau monte sous
l’effet du réchauffement climatique, efface inexorablement cette « île mémoire » de la traite atlantique.
explorez l’histoire del’art optique jusqu’à l’art numérique, des années1960 à nos jours.
Peintures, dessins générés
par ordinateur, sculptures, vidéos et installations numériques montrent comment artistes et informaticiens se sont emparés
des outils informatiques pour expérimenter et stimuler leur créativité.
Electric op est une exposition coorganiséepar le Buffalo AKG Art Museum et le Musée d’arts de Nantes.
Inspiré de la nouvelle « Ce qu’il faut de terre à l’homme » publiée en 1886 par Léon Tolstoï dans laquelle un moujik, humble paysan russe,
court à sa propre perte par son insatiable appétit de terres, Gloria Friedmann transpose dans notre siècle ce conte sur la cupidité et
la vanité des désirs humains, aujourd’hui Combien de terres faut-il à l’homme ?
N’avons-nous pas longtemps pensé la nature comme un ensemble distinct de nous, sur lequel nous pourrions agir, dont nous pourrions nous
servir sans limites ?
Les œuvres de Gloria Friedmann ont de formes diverses – sculptures, dessins, peintures, installations, sonnent comme des alertes.
À l’instar de son œuvre Cobaye, humain de terre et d’acier, affublé d’une tête si volumineuse qu’il ne peut plus se déplacer,
ces œuvres tendent un miroir aux visiteurs et les invitent à reconsidérer leur mode de vie et leur attitude face à la nature.
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur Nantes (MUR = Modulable, Urbain et Réactif), est mis en oeuvre par le collectif
Plus de Couleurs à la demande de la ville de Nantes.
A travers ce projet, Plus de Couleurs souhaite proposer de l’art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en
lumière la diversité de l’art urbain actuel.
Pour cette 4e saison, la direction artistique, pilotée par l’équipe de Plus de Couleurs, reste la même. Mélange de style et de technique,
artistes confirmés ou émergents, valorisation des différents styles picturaux présents dans l’art urbain et enchaînement permettant une
forte cassure visuelle. C’est cette recette inchangée qui permet au projet et aux artistes de gagner en visibilité et d'être toujours
au plus près du public.
*les saisons #1 et #2 ont grues été illustrées par « #1 : ROUGE", #2 : SELAH", "#3 :SHANE ", "#4 : BIMS ","#5 : ZEKLO", "#6 : LesGens".
*La 3e saison du projet Le Mur Nantes a été marquée par la présence d’artistes venus de toute part pour proposer des oeuvres uniques et percutantes :
"#7 : ALFE"(Marseille), "#8 Matthieu Pommier" (Bordeaux),"#10 : Soem"(Nantes), "#11 : Iota" (Bruxelles).
*La 4ème saison a débuté par le mur de N.o.Madski également connu sous le nom de Nomad qui a signé l'oeuvre ephémère #12, BOUDA lui
a succédé pour signer #13.
La réalisation de la troisième fresque de la cette saison (#14), a été confiée à "OBISK ".
L'oeuvre #15 (4ème de cette 4èmesaison, est le fruit du travail de BULEA
Liviu Bulea est un artiste roumain né en 1989. Il a étudié à l'Université des arts et du design de Cluj, où il a mené, pour sa licence et
sa maîtrise, une recherche artistique sur le corps malade, en se concentrant sur les souvenirs des espaces et des objets des services
d'oncologie des hôpitaux.
Son domaine de recherche s'étend de la mémoire urbaine à son implication dans la communauté queer. Il est collectionneur et recueille des
histoires, des souvenirs des lieux et des personnes qui l'entourent. Il peut être considéré comme "un artiste d'installation à pratique sociale".
Liviu Bulea récupère des fragments de matériaux apparemment inutiles provenant de contextes précis : un mur de l'hôpital où il a été traité
pour un cancer, le trottoir de la ville où il a grandi et des morceaux de béton d'un centre commercial construit dans sa communauté.
Il a notamment exposé ses œuvres au Urban Nation Museum de Berlin, à l'Institut culturel roumain de Berlin, à l'Institut culturel français de Cluj,
au Musée national d'art de Cluj, au Musée d'art contemporain de Bucarest, au Mumok de Vienne, à Parallel Vienna, à la Biennale de Bucarest, etc.
Il a également été accueilli en tant qu'artiste résident par Kultur Kontakt, Vienne, Styria Art in Residency, Graz, Urban Nation, Berlin, etc.
Le point de départ de cette nouvelle fresque est un selfie pris lors d’une soirée à Londres. Si la photographie d’origine a figé de manière précise
cet instant, la mémoire de l’artiste n’en conserve qu’un vague souvenir. Pour traduire ce flou, Bulea utilise le noir et blanc et fait disparaître
certains détails comme les yeux. Il crée alors une image intemporelle et nostalgique car ce plongeon dans le passé a ravivé d’autres souvenirs.
D’associations d’idées en associations d’idées une nouvelle image se crée.
Ainsi autour des personnages principaux évoluent plusieurs fragments.
À gauche de la composition, l’artiste représente les buildings de Hong- Kong et les toits de Séoul, vus à travers les fenêtres d’un wagon.
Ce paysage urbain nocturne est observé par deux silhouettes noires, peut-être deux graffeurs qui contemplent leur terrain de jeu.
Au centre, les flashs blancs et bleutés des soirées dans les clubs nantais illuminent les deux amis et guident le regard du spectateur vers une
gare sous la neige. Ce lieu incontournable pour les voyageurs est aussi associé à l’art urbain. Par touche, l’artiste vient alors rappeler
sa pratique du graffiti. Comme un dernier clin d’œil, il peint l’accessoire indispensable des road trips : un sac rempli de bombes aérosols.
Avec cette œuvre, Bulea nous emmène à la fois dans ses souvenirs mais aussi dans son univers artistique. Grâce à la couleur et à la fenêtre
du wagon visible en haut , il unit ce pêle-mêle pour former une seule image hors du temps. Pour appuyer cette idée de moment indéfini,
il ajoute une série de chiffres et de lettres rouge en bas à gauche qui contrairement aux photographies numériques n’indiquent
aucune date précise.